Projets d'histoire et de géographie
Premier projet réalisé cette année:
Une excursion au Festival de Géographie de Saint Dié
Les élèves de TES et 1ère ES, ainsi que les élèves de TS option histoire -géographie étaient accompagnés par Monsieur Font et Mesdames Gustin, Pascaud et Tourot, leurs professeurs d'Histoire-Géographie et de Sciences économiques et sociales.
A cette occasion, élèves et professeurs ont rédigé des comptes rendus des conférences auxquelles ils ont assisté.
En voici quelques exemples:
1- Les élèves du Lycée Raoul Follereau de la classe de première ES et terminal S ont eu l’honneur d’aller au festival de Géographie à Saint-Dié. Chaque année, la ville organise ce festival sur une durée de trois jours. Cette année, le thème était basé sur la Chine.
Nous sommes allés regarder une démonstration culinaire présentée par Monsieur Lee. Une présentation culinaire assez spéciale… Le cuisinier est arrivé avec vingt minutes de retard !
Mais, un animateur était là pour nous accueillir et nous faire patienter dans la bonne humeur.
Puis, l’arrivée de Monsieur Lee attendu avec impatience a permis de faire débuter la démonstration. Elle consiste à une préparation de raviolis chinois constitués de bœuf, farine, sel, sucre, poivre, sauce soja, huile de sésame, gingembre, poireaux et courgettes. Appétissant ? Monsieur Lee nous a fait participer à sa démonstration pour l’aider à préparer ses raviolis. Nous avons passé un très bon moment et avons appris à faire des raviolis !
2- Une sortie au vingt-quatrième Festival de la Géographie à Saint-Dié a été organisée par le lycée Raoul Follereau le vendredi 4 octobre. Le thème présenté cette année est la Chine. Nous avons été particulièrement intéressés par la conférence « La chine mange bio ». Elle est présentée en trois parties : le mode de production agricole, le système de normes et de pratiques et le modèle et mouvement international.
Un homme face à une centaine de personnes a expliqué ce nouveau phénomène de société au niveau politique et économique basé sur le modèle occidental. Cette conférence parle brièvement de la croissance de la chine depuis trois ans, de l’agriculture biologique réservée à des élites de la population soucieuses de leur corps et de leur bien-être. C’est un marché économique important avec des normes à respecter et un marché à satisfaire.
Ce débat nous a permis de développer notre culture générale sur la Chine.
3- « La présence Chinoise au Gabon. Essai d'analyse géopolitique. »
par Serge Loungou, conseiller du Recteur, Université Omar Bongo, Gabon
La photographie représente la rencontre entre le Président chinois Hu Jintao et le Président gabonais El Hadj Ondimba le 1er novembre 2006 au Grand Palais du Peuple. 2006 marque la 50ème année de l'inauguration des relations diplomatiques entre la Chine nouvelle et les pays africains. Depuis, leurs relations n'ont cessé d'évoluer notamment au Gabon.
Le vendredi 4 octobre 2013 se déroule dans la ville de Saint-Dié-des-Vosges le 25ème Festival International de Géographie avec pour thème : « La Chine une puissance mondiale ».
Parmi les conférences proposées nous assistons à celle sur « La présence Chinoise au Gabon », présentée par Serge Loungou.
Les principaux partenaires de la Chine en Afrique sont le Nigeria, le Soudan, le Maroc, l'Angola, la République Démocratique du Congo etc... Le Gabon n'en fait pas partie, cependant une union se forme entre les deux Etats, basée sur un échange « gagnant-gagnant ».
En effet, la République Populaire de Chine trouve avantage à exploiter les matières premières (pétrole, métaux divers...) du Gabon qui représente également un débouché intéressant pour les produits chinois. De plus, le Gabon représente un enjeu géopolitique face aux Etats-Unis. Ces derniers cherchent effectivement à se libérer de leur dépendance du pétrole vis à vis du Moyen-Orient, et l'implantation dans d'autres pays d’Afrique tel que le Gabon semble être une solution.
Du point de vue du Gabon, les investissements chinois dans des infrastructures (routes, voies ferrées, hôpitaux...) modernisent et participent au développement du pays. La différence entre les pays occidentaux partenaires (exemple : France) et la Chine est que cette dernière n'a pas le même respect pour les Droits de l'homme. En effet, lorsqu'il s'agit de gagner sa vie et de nourrir sa famille, ce non respect peut-être un avantage. Ainsi les échanges franco-gabonais (bois, pétrole, formation militaire...) sont sérieusement concurrencés par la Chine.
La présence chinoise au Gabon commence cependant à être rejetée. Alors que les échanges entre les pays du Nord et la Chine sont marqués par des transferts de technologies, il n'en est rien pour les transferts Chine-Gabon. Ainsi la Chine ne développe pas les entreprises gabonaises et prends les matières premières gabonaises mais pas ses fonctionnaires. Le Gabon peut cependant lutter contre cette forme de colonialisme, le pays a effectivement une marche de manœuvre entre la Chine, les Etats-Unis et la France à condition que les dirigeants résistent aux « dessous de table ».
Ines BENACHIR et Charlie VIELLE ( TS2),
Quant aux professeurs, leurs comptes rendus ont été publiés sur le site académique:
http://missiontice.ac-besancon.fr/hg/spip/
Le lycée Follereau à l'heure du centenaire de la Première guerre mondiale
Les élèves ont pu parcourir une exposition prêtée par les Archives de Belfort
Extraits des compte-rendus des élèves
Les soldats français sont envoyés au front de l'Orient se situant dans les montagnes des Balkans. Ils sont acheminés à cet endroit par bateau en partant de Marseille. Pierre Jaminet fut l'un d'entre eux, une fois sur le front, il prit de nombreuses photos de ces régions touchées par la guerre. Les soldats photographiaient énormément de choses en Orient pour nous faire voir ce qu'ils ont vécu et observer ce qu'ils ont ressenti.
Les soldats français qui sont partis en Orient ont photographiés plein de chose. Notamment la culture local en prenant en photos les maisons, les habitants, etc. Mais ils ont aussi photographié la guerre, surtout pour essayer de la représenter avec un maximum de réalisme. Pour cela il on pris en photos des armes de destructions tel que des canons d'artilleries et des soldats allant au front mais aussi les destructions physique que la guerre a engendré comme par exemple des maison et parfois même des villages partiellement ou entièrement détruits.
Les soldats français sont envoyés sur des fronts qu'ils ne connaissent pas, des endroits dans lesquels ils ne seraient jamais allés sans "l'aide" de la guerre. Tous ces lieux sont nouveaux et différents pour eux, c'est ainsi qu'ils photographient tout ce qui les choque, ce qui les interpelle, ce qu'ils aiment, les femmes par exemple (sans oublier qu'ils sont loin de leur famille) ou encore, pour Pierre Jaminet, l'artillerie. Ils prennent en photo également le malheur des habitants, qui les touche. Ils découvrent de nouvelles cultures, et utilisent la photographie pour les garder en mémoire et par la suite les partager avec leur famille.